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Saandia
Retenez bien ce nom : « S.A.A.N.D.I.A. » Un prénom dérivé de Saadia, qui signifie « vouée au bonheur », une personnalité explosive sous une apparence réservée, une voix grave qui surprend, nous happe et nous enflamme.
Biographie
Le regard fier et le sourire aux lèvres, Saandia adresse à toutes les femmes un message d’émancipation et d’affirmation de soi.
Les épreuves de sa vie ont forgé son caractère exigeant.
Une éducation stricte dans une famille d’origine comorienne, un père pompier dans l’armée de l’air habitué au commandement militaire, une mère lui répétant de ne pas se brader et d’être fière.
A quatre ans, une opération des hanches l’éloigne pour une année entière de sa famille. Toute seule à l’hôpital avec ses doudous, elle s’entraîne à faire bonne figure entre deux visites, apprend la solitude. Des « tips » de survie qui lui serviront à l’adolescence lorsqu’elle rentrera à l’internat, comme ses frères et sœurs.
La musique, pourtant, l’aide à fendre l’armure. Le jour, la nuit, elle chante de cette voix rauque si particulière qu’on la croirait émanant d’un autre corps que le sien.
Cette voix qui la trahit, au vrai sens du terme, lorsqu’une prof d’une chorale gospel, l’entendant parler, lui suggère de venir à son cours.
Ce que cette professeure ne sait pas, c’est que Saandia a décidé, à six ans, de devenir chanteuse en regardant le chœur gospel des nonnes chanter dans « Sister Act 2 ».
Sa fidélité à l’éthique familiale la retient pendant quelques années de tenter sa chance dans la musique. Le bac en poche, Saandia s’astreint à suivre les préceptes parentaux :
faire des études, trouver un job stable, assurer son indépendance.
Mais son désir d’écrire, de composer, de faire de la scène, sera le plus fort. Intransigeante, elle écrit et compose ses premières chansons, décide de plaquer son job pour prendre une année sabbatique et de repartir à zéro.
Elle donne ses premiers concerts de 2016 à 2019, ouvrant en première partie d’Imany ou de Tété, faisant l’admiration de Pac Crespeau, guitariste et producteur (Corneille, Irma, Robin Thicke), qui découvre en elle une jeune femme « avec un flegme bien à elle », une voix hors du commun, un sens du groove et une culture pop impressionnants.
Pour célébrer cette (re)naissance, il fallait un album à la hauteur de son talent : voici « What if » (« et si ? »), carte de visite dorée sur tranche et chansons pop-soul en anglais et en français traitant peu ou prou des mêmes sujets qui préoccupent Saandia : l’amour, les relations humaines, l’intime.